
Le Havre, le 12 février 2018
Le samedi 10 février 2018, le détenu K bien connu pour des risques d’agression sur le personnel était extrait à la demande d’une infirmière, car elle l’avait soit disant vu avaler des lames. Ce dernier est donc extrait à l’hôpital.
Arrivé sur place, ce voyou n’a pas arrêter de menacer les agents et le chef d’escorte, allant même jusqu’à lui cracher dessus. Après plusieurs examens à l’hôpital, le constat est sans appel :
IL N’AVAIT RIEN AVALÉ !
Alors, pourquoi cette infirmière, ayant un penchant plutôt « pro détenu » a-t-elle certifié l’avoir vu avaler des lames ?
De retour à l’établissement, le gradé de roulement avait fait équiper des agents pour réintégrer cet énergumène dans sa cellule. Seulement, ce dernier voulant à tout prix en découdre, n’a rien trouvé de mieux que d’agresser, menacer et cracher sur les agents présents.
BILAN : 2 de nos collègues ont été évacués vers l’hôpital pour des blessures au nez
Un déferlement de violences qui a pour point de départ une extraction médicale non justifiée…
Alors, aujourd’hui, les personnels veulent des réponses et sont remontés contre certaines personnes du service médical qui « chouchoutent leurs petits patients », et cela ne date pas d’aujourd’hui.
Certaines ont oublié que nous sommes quand même en prison, et avant d’être des patients, ce sont des détenus !
Encore aujourd’hui, notre grand malade continue de menacer et de cracher sur les agents à chaque ouverture de porte.
L’UFAP Unsa Justice exige des sanctions disciplinaires exemplaires pour ce voyou
L’UFAP Unsa Justice félicite l’ensemble des agents présents, qui travaillent dans des conditions de plus en plus délétères
L’UFAP Unsa Justice souhaite un prompt rétablissement à nos collègues et leurs apporte son inconditionnel soutien.
Pour le bureau local