le 14 juin 2025
Les beaux jours arrivent et, avec eux, la saison des tensions.
Cette année plus que d’autres, la situation RH est critique tant chez les surveillants que chez les brigadiers-chefs. Quand se rajoute à cela une surpopulation de plus de 200 % au quartier Maison d’arrêt, la situation devient explosive.
La majorité des agents sont sollicités au-delà du raisonnable, dans des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.
Les surveillants et les brigadiers-chefs encadrement sont à bout de souffle, les compteurs explosent, la fatigue s’accumule, entraînant une qualité de travail dégradé au quotidien qui met la sécurité de chacun ainsi que l’établissement en péril.
La surcharge carcérale avec, chaque jour, des arrivants dont de gros profils et des cas psy qui sont difficile à gérer au quotidien par des agents à bout de souffle et une infrastructure avec des cellules de moins de 8 mètres carrés où on les entasse dans une détention vétuste.
Les agents travaillent avec du matériel obsolète voir défectueux dans un établissement vétuste qui n’est plus adapté. Le système de vidéosurveillance d’un autre temps qui est incapable de prévenir ou de protéger, illustre l’abandon technologique de l’administration.
L’UFAP UNSa JUSTICE Moulins dénonce encore une fois les conditions de travail inhumaines infligées à tout le personnel avec un rythme de travail épuisant qui les empêche de concilier vie professionnelle et vie familiale.
L’UFAP UNSa JUSTICE Moulins demande à l’administration de prendre et d’assumer ses responsabilités face au danger à venir.
L’UFAP UNSa JUSTICE Moulins soutient et félicite les agents pour leurs professionnalismes malgré les difficultés
pour le bureau local,
Amélie Rateron et Cédric Rochis