
Hier vers 17h30, un détenu s’est introduit dans la zone du Bureau Gestion Détention (BGD) sans autorisation et a agressé une collègue dans les toilettes du personnel.
Qui sait quelle pensée avait ce détenu quand il a posé ses mains sur sa bouche pour l’empêcher de crier ?
Qui sait ce qu’il aurait fait si elle avait perdu connaissance quand il l’a violemment plaquée au sol ?
Cette situation est d’autant plus inacceptable que le bureau local UFAP UNSa Justice avait déjà alerté et demandé à la direction de sécuriser l’ouverture de la porte d’accès du BDG à l’issue de la prise d’otage de 2015 !
Trois ans après… TOUJOURS RIEN !
Dix jours plus tôt, un détenu du QA se croyant tout permis, a asséné délibérément un coup de poing au visage d’un collègue alors qu’il ouvrait la porte de la cellule du détenu.
Est-ce-que quelques euros de plus rendraient plus tolérable les agressions ?
Alors que le mouvement social légitime visait à obtenir plus de moyens sécuritaires et le retour de l’autorité du personnel afin de garantir la sécurité des établissements, des agents et des détenus ; la voie hiérarchique s’inquiète davantage des sanctions à appliquer aux agents que d’améliorer la sécurité et les conditions de travail de son personnel.
Le bureau local UFAP UNSa Justice apporte tout son soutien à nos collègues agressés.
Le bureau local UFAP UNSa Justice demande une sanction disciplinaire exemplaire à l’encontre du détenu à l’origine de cette dernière agression.
Le bureau local UFAP UNSa Justice exige le transfert du détenu à l’issue de sa sanction disciplinaire.
Le bureau local UFAP UNSa Justice réitère sa demande que cette porte soit sécurisée sans délai.
Vivonne, le 17 février 2018
Le bureau local