Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

Encore une nuit chaotique a Sequedin…

Les collègues en service de nuit de samedi à dimanche ont une nouvelle fois fait les frais d’un voyou bien décidé à faire chier son monde, mais surtout à casser du bleu….

Ce détenu placé en cellule disciplinaire déclenche l’alarme incendie au niveau du PCI. Les collègues interviennent rapidement pour constater et éteindre le début d’incendie. Pendant l’intervention, le vaurien s’en prend à cœur joie et insulte sans cesse les collègues jusqu’à la fermeture de la porte. Une fois cette dernière refermée, le détenu certainement vexé par le sang-froid imperturbable des agents, menace de recommencer toute la nuit.

Le premier surveillant prend donc la décision de procéder à une fouille pour retirer tout ce qui pourrait lui servir à mettre le feu. Une fois la cellule et la grille ouvertes, les injonctions sont effectuées afin de procéder à la fouille. Mais le bandit refuse catégoriquement, regarde les agents, et les deux poings fermés, se met en garde avec la ferme intention d’en découdre.

LE REBELLE ÉTAIT DÉTERMINÉ Ā FRACASSER DU BLEU !

Et comme si cette provocation ne suffisait pas, Il prévient qu’il n’hésitera pas à porter plainte pour viol, coup et blessure ! Les coups volent, un agent se prend un coup-de-poing derrière la nuque, un second un coup de pied dans le visage, d’autres coups fusent de partout, dans les bras, dans les jambes, jusqu’à ce que les agents réussissent à maîtriser le forcené. Après une fouille de sécurité minutieuse, une boite d’allumettes est saisie. La situation étant maîtrisée, les agents se replient jusqu’à ce que le premier surveillant referme la grille, quand tout à coup, le voyou se précipite afin de cracher sur les collègues !

L’UFAP UNSa Justice tient particulièrement à féliciter l’impassibilité des agents qui ont su faire preuve d’un sang-froid remarquable face à de telles humiliations !

Ce service de nuit avait déjà bien mal commencé avec le départ de 2 agents vers l’hôpital pour relever l’ELSP en attente d’une consultation psychiatrique d’un voyou placé en CPROU la veille. Sachant que le samedi matin un psychiatre était présent sur l’établissement pour l’accueil des arrivants, mais a estimé que cette consultation supplémentaire ne faisait pas partie de ses missions !!! Mais à quoi servent les psychiatres de l’établissement ? Il ne se passe pas une semaine sans qu’un détenu doive sortir en extraction pour un bilan psychiatrique alors que de nombreux professionnels médicaux sont présents sur notre structure… Allez comprendre… D’ailleurs la question se pose également pour les médecins qui ne se déplacent plus en service de nuit depuis bien longtemps, et orientent systématiquement les gradés vers les pompiers ou le Samu, entrainant des extractions à ne plus en finir qui fragilisent la sécurité de l’établissement et des agents en service de nuit.

L’UFAP UNSa Justice apporte son soutien aux agents intervenus sur cette situation, et souligne leur professionnalisme lors de cette difficile nuit.

Au-delà de la procédure judiciaire, l’UFAP UNSa Justice exige bien évidemment une peine de 30 jours de QD pour ce détenu sans foi ni loi, et se tient à disposition des agents pour les accompagner dans leurs différentes démarches.

Pour le bureau local UFAP UNSa Justice

Benoit NORMAND                   Sébastien RAUX

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