A Roanne, le 7 décembre 2022

L’UFAP-UNSa Justice a toujours été un syndicat de dialogue et de proposition.
Néanmoins depuis plusieurs mois, le dialogue est rompu sur notre établissement.

Il y a eu l’épisode des changements de planning après les congés de maladie ordinaire, des agents que l’on change de poste après une demande d’explication, une équipe qui a été dissoute, et les exemples sont nombreux.
Dernièrement une note de service très agressive, en date du 22 novembre 2022, sacralise la possibilité d’une retenue sur salaire en cas de retard, instaure des fonctionnements moyenâgeux, liste une série
d’interdictions et la liste est longue.

Cette note instaure un climat malsain et met en opposition les surveillants avec les premiers surveillants qui sont de plus en plus obligés de faire du flicage. Les premiers surveillants méritent un autre traitement.

L’UFAP-UNSa Justice condamne cette gestion à coup de note de service.

L’UFAP-UNSa Justice demande l’annulation de cette note et sa réécriture, afin qu’elle soit respectueuse des agents.

L’UFAP-UNSa Justice demande la possibilité pour les agents de travailler en groupe, avec un manque de 32 personnels en uniforme, il est utopique de croire que les étages seront doublés, non à l’isolement !!!

L’UFAP-UNSa Justice demande l’allègement de la charge de travail des officiers qui sont aujourd’hui trop
peu nombreux.

L’UFAP-UNSa Justice demande que le responsable du service des agents change sa façon de gérer ce service.

Les agents demandent une gestion plus humaine.

L’UFAP-UNSa Justice demande que le QIQD soit assaini, la gestion est très difficile au quotidien.

Pour l’UFAP-UNSa Justice, il ne s’agit que d’un coup de semonce, qui nous l’espérons, permettra de
renouveler le dialogue et de faire rentrer cet établissement dans une ère moderne.

L’UFAP-UNSa Justice sera présente afin de faire des propositions concrètes dans l’intérêt des agents, si
l’UFAP-UNSa Justice n’était pas entendu, d’autres actions auront lieux.