Le serions-nous devenue, nous autres petites mains de la Pénitentiaire?
Si certains en avaient le doute en d’autres sphères, ici à la Villa Chagrin, plus aucun!!!
Preuve en est du dernier opus de notre pharaon local, architecte en chef des grandes œuvres pour la postérité… Le vestiaire du personnel masculin était devenu selon lui bien trop vaste et fastueux pour le peu d’agents encore présents et disponibles.
Nous ne méritons pas d’autant de largesses : sûrement que 30 m2 loi Carrez sous les combles avec 2 entraits à 175 cm du sol, coin cuisine y compris, des placards individuels sous dimensionnés pour nos dotations, tout ça pour cinquante hommes de bonne composition, c’est l’opulence!!! Et chez les femmes, ce n’est guère plus reluisant : un placard en guise de vestiaire pour le personnel de surveillance, aucun local de restauration et de convivialité pour les administratives en dehors du dit vestiaire homme !
D’où cette idée lumineuse de notre ingénieur en bâtiment : Réagencer ce vestiaire en supprimant l’espace qui manquait déjà, sans concertations avec les OS, faisant fi des règles élémentaires d’hygiène, de sécurité (pas d’issue de secours), d’ergonomie, de santé au travail et tout simplement de respect des agents… D’autres projets avaient été évoqués et n’avaient jamais abouti par manque de budget, pour autant, est-ce une raison pour forcer le passage de la sorte???
Dans l’état, l’UFAP exige l’abandon pur et simple de ces travaux irréfléchis, demande à ce que les personnels concernés puissent bénéficier s’ils le désirent d’un défraiement journalier pour qu’ils puissent se restaurer au sec et au chaud à l’extérieur de nos murs à défaut d’en avoir ici… En attendant des jours meilleurs !!!
Pour le bureau local, le secrétaire.