Un an après la signature du protocole d’Incarville, le bilan sur la région est affligeant.Pourtant, les engagements sont connus, les priorités sont claires et les délais sont posés.
Malgré tout, RIEN n’avance, TOUT piétine, et le personnel est une fois de plus sacrifié.
La DISP de Bordeaux s’illustre par son inaction crasse et son mépris flagrant. Est-ce par ignorance ? Par incompétence ? Par lâcheté ?
Peu importe le motif : les agents, eux, paient l’addition.
Un an après la signature du protocole, voici le résultat de douze mois de travail acharné ;
→ Une banalisation des véhicules loin d’être terminée
→ Des gilets pare-balles soi-disant commandés, mais à ce jour, aucune prise de taille n’a été réalisée. On n’est peut-être pas loin de la commande fantôme.
→ Les casques anti-bruit ? Exit les MSA prévus, bien trop chers ! À la place ? Des bricolages hasardeux avec casques classiques, oreillettes voire des bouchons d’oreilles…
→ Les Ford Transit ? Annoncés pour ce mois de mai… Cependant, toujours rien à l’horizon. L’administration évoque dorénavant le paiement de la taxe carbone comme excuse…
→ Les carabines ACP9 ? Disparues des radars. Aucun retour, aucun suivi.
Ça commence à faire long pour des engagements qui ne bougent pas d’un pouce ! nr
Et pendant tout ce temps, on livre… des cagoules. Voilà ce qu’obtiennent les agents pour faire face aux réalités du terrain.
Cerise sur le gâteau : il aura fallu 10 ans pour obtenir des brise-vitre et coupe-ceinture ! 10 ans pour un équipement de base.
Et que devient l’Action 33 dans ce tsunami d’immobilisme ?
Sur le papier, l’Action 33 vise à mieux articuler travail et vie personnelle. Dans les faits, elle semble tout simplement ignorée pour les agents du PREJ.
Les missions s’enchaînent, les journées de plus de 12 heures deviennent la norme, et la charge de travail ne cesse de s’alourdir.
Plutôt que de garantir des conditions de travail dignes, on ferme les yeux, on resserre les budgets et on laisse les agents encaisser.
Ce protocole est censé protéger les personnels. La DISP de Bordeaux, elle, ne semble pas en faire une de ses priorités ! C’est une véritable trahison !
L’UFAP UNSa Justice ne restera pas spectatrice pendant que l’on joue à la roulette russe avec la vie et la sécurité des agents.
L’UFAP UNSa Justice exige :
→ L’application immédiate et totale du protocole d’Incarville.
→ Des moyens humains et financiers concrets, pas des promesses vides.
→ Des actions réelles, pas des réunions sans lendemain ni des messages déconnectés du terrain.
Les agents n’en peuvent plus des discours creux et des promesses sans suite. Ils exigent des actes. Concrets et immédiats.