Petit rappel : Le 10 juillet 2025 un phénomène bien encombrant nous arrive du Mans
Le 12 juillet 2025, soit deux jours après son transfert, ce phénomène met le feu dans sa cellule. Il inaugure donc tout naturellement notre beau quartier disciplinaire, c’était l’occasion…
Le 23 juillet, notre spécimen, malheureusement pas très rare ici, retrouve les joies d’une incarcération lambda à la MA1.
La nuit du 23 au 24 juillet 2025, ce détenu modèle, que l’on appellera guignolo pour notre récit, casse sa fenêtre. Le 1er surveillant de nuit prend la bonne décision et installe guignolo au quartier arrivant dans une cellule seule. Vu le phénomène, il faut penser à préserver l’intégrité physique des autres détenus…
Le 24 juillet 2025, dès 8 h 30 guignolo exige sa promenade. Refus du surveillant qui lui explique que ce n’est pas encore l’heure. Guignolo s’énerve et balance un coup de poing au visage de notre collègue. Notre collègue solide comme un roc maîtrise guignolo d’une bonne vieille clé sortie tout droit de derrière les fagots comme disait si bien ma grand-mère. Guignolo est à terre et est emmené tout droit au QD. Coucou me revoilà…
Et, BINGO, il met à nouveau le feu dans sa cellule en milieu d’après midi
Néanmoins il n’est pas parti comme ça, entre temps, il a laissé sa signature dans la cellule du quartier arrivant. Il y a fait son gros caca au milieu de la pièce, comme quoi il ne peut rien sortir d’autre d’une merde… À méditer !
L’UFAP Unsa Justice félicite notre collègue pour son intervention efficace sur le champ de bataille…
À la suite de ces enchaînements d’éléments, des questions nous taraudent. Que faisait guignolo à la MA1 ? Sa place, n’est-elle pas au SMPR ? À quoi servent les pontifes du SMPR, s’ils refusent de prendre en charge ce type d’individu complètement fracassé ? Que fait la direction de cet établissement pour éviter qu’un jour l’inévitable se produise ?
L’UFAP Unsa Justice de Rennes/Vezin demande à Monsieur le garde des Sceaux, ministre de la Justice de se pencher sur l’état psychologique de certains détenus. Nous lui suggérons même de sélectionner deux établissements en France, afin d’y créer des établissements spécifiques pour ces fracassés de la vie. Ce qu’il fait pour les gros caïds doit pouvoir se faire pour ces dérangés en tout genre. On évitera certainement de nouveaux drames…
Pour le bureau local UFAP Unsa Justice Le secrétaire Eric TOXE