L’UFAP UNSa Justice tire une fois de plus la sonnette d’alarme face à une insécurité galopante qui vient encore de s’illustrer sur la MA ARRAS. Hier après-midi une tentative d’évasion a été déjouée grâce à la vigilance, la perspicacité et le professionnalisme des personnels que nous tenons à féliciter.
Un barreau scié de la cellule D108 a été retrouvé puis dans la cellule D102 où les détenus avaient été replacés, les agents ont retrouvés un cordage fabriqué avec des draps ainsi qu’un téléphone portable…
Un scénario digne d’un film mais bien réel au cœur de notre établissement !
Pour autant, devons-nous nous étonner de cette tentative d’évasion ? Pas vraiment !
L’UFAP UNSa Justice tout comme les personnels de la maison d’arrêt, maîtres du terrain, ne cessent d’alerter sur les défaillances structurelles, sécuritaires et bâtimentaires de notre établissement. Il est temps d’entendre nos observations et cesser de les botter en touche !
NON la maison d’ARRAS dépourvue de miradors, de Quartier d’Isolement, de cellules individuelles et/ou de cellules ciblées, ne permet pas une prise en charge dans un dortoir de 6 détenus où cohabitent des procédures criminelles, dont 2 JIRS enrôlés en CPU dangerosité et connus pour faire partie de trafics internationaux d’envergures avec des moyens indéniables.
NON la MA ARRAS n’a pas les moyens de lutter contre les nouvelles technologies déployées par une voyoucratie toujours plus inventive et structurée possédant des surfaces financières nettement supérieures au budget sécurité de notre établissement !
Depuis des années l’UFAP UNSa Justice dénonce la présence de profils dangereux et ingérables dans notre structure non adaptée.
LA MAISON D’ARRÊT D’ARRAS N’EST PAS UNE UDV, UN ÉTABLISSEMENT POUR PROFILS À RISQUE ET ENCORE MOINS UNE MAISON CENTRALE !
Le plus inquiétant dans cette tentative d’évasion est que l’outil ayant servi à couper le barreau n’a pas été retrouvé. Que doit-on en conclure ? Est-il toujours dans le quartier D ? Va-t-il resservir pour une prochaine tentative ? D’ores et déjà l’UFAP UNSa Justice exige une fouille rapide, complète et minutieuse de l’ensemble du quartier D.
Par ailleurs, nous demandons la mise en œuvre rapide de mesures visant à renforcer la sécurité et pallier les failles structurelles par la pose de filins, l’installation de brouilleurs de téléphones, de caillebotis déportés, de dispositifs anti-drone…
Il est urgent que l’administration prenne ses responsabilités car dans le cas contraire, l’UFAP UNSa Justice d’Arras ne lâchera rien et saura tirer les conclusions qui s’imposent dans l’intérêt des personnels arrageois.
Les personnels n’accepteront jamais d’être les dommages collatéraux de la lente déliquescence de cette administration !
Le bureau local UFAP UNSa Justice
