Le 08/07/2025
Samedi matin, dès la prise de service, une violente agression a eu lieu à la maison d’arrêt d’Aiton.
En effet, il est 7H05, lorsque le collègue de la section 4 fait son contrôle effectif.
À l’ouverture d’une cellule, le détenu B agresse directement notre collègue en lui assenant de violents coups de poing. Il se débat, arrive à s’échapper et tente de déclencher son alarme, mais la localisation ne fonctionne pas. Le voyou le rattrape et tente alors de l’étrangler avant de lui enfoncer les doigts dans les yeux, c’est alors que le surveillant perd son émetteur récepteur. Le jeune collègue arrive, une fois de plus, à se défaire de son agresseur et réussit à donner l’alerte à l’aide de son sifflet. Les renforts arrivent malgré tout et maîtrisent l’énergumène avant de l’amener au quartier disciplinaire. Ils retrouvent alors le collègue, prostré, le visage fortement marqué, sous le choc.
L’agent sera conduit à l’hôpital, il recevra une ITT initiale de 2 jours.
Pour l’agent victime, cette agression a semblé durer une éternité.
L’UFAP UNSa Justice apporte son plus total soutien au collègue et se tient à son entière disposition pour toute aide, quelle qu’elle soit.
L’UFAP UNSa Justice s’inquiète des problèmes de localisation d’alarme et exige des contrôles plus stricts lors des tests hebdomadaires effectués sur le matériel. Ce n’est pas la première fois que les alarmes dysfonctionnent, et une fois encore, le pire a pu être évité.
L’UFAP UNSa Justice exige que les effectifs soient revus à la hausse pour mettre en place un binômage de sécurité.
L’UFAP UNSa Justice exige le transfert du détenu a l’issue de sa peine de quartier disciplinaire.
Pour Le bureau Local
CADET Annabelle