Le 31 Mars 2023

L’UR UFAP UNSa Justice de Lyon ne peut que déplorer le constat qu’elle fait du « fonctionnement » de
nos institutions et de nos dirigeants.

Décidément, manager c’est un métier dont beaucoup de ceux qui sont en position de l’ exercer, ne sont
pas équipés pour…

La violence institutionnelle est à son paroxysme, il n’y a qu’à voir le traitement réservé à l’imputabilité
des accidents comme nous le dénoncions récemment.

Il n’y a qu’à voir également, que lorsqu’il est constaté dans un établissement que son CE dysfonctionne à
un point qu’il n’est plus possible de le cacher à quiconque, le CE en question est tout de même maintenu
sur place, quoi qu’il en coûte avec ici ou là, une mission déléguée à grand renfort d’argent public pour
missionner un cabinet privé pour analyser le management opéré (Cas du CP SQF).

Pourtant, cela fait un moment que nous savons que la seule solution est de mettre à l’écart un
personnage qui n’a de toute évidence aucune des compétences attendues pour diriger un établissement.

Mais nous savons, que l’administration ne sanctionne pas un directeur, au pire elle le promeut et le
déplace…

On peut aussi voir les dégâts que l’attentisme et le corporatisme de la DI ont pu faire à la MA Bonneville
où malgré tout ce que l’on sait, le CE est maintenu là aussi coûte que coûte.

Malgré l’engagement du DI à nous faire passer un rapport d’analyse de la situation sur cet établissement, finalement ce dernier s’est rétracté derrière un pauvre prétexte pour ne pas nous le donner. Forcément, ça ne doit pas être beau à voir ce que dit cet analyste…

D’autres établissements sont en souffrance encore, depuis des années, l’UR UFAP UNSa Justice de
Lyon condamne le fonctionnement du CP Valence dont le taux de démission des personnels est un des
« meilleurs » sur la DI.

On ne s’étalera pas sur ce qui est opéré en SPIP dans bien des services, avec des méthodes un peu
différentes, mais tout aussi impactantes pour les agents qui un peu partout, pêtent les plombs.

Pour se dédouaner et maintenir ce management pathogène, la Direction Interrégionale déploie toute une
gamme de méthodes pour noyer le poisson.

Nombre de nos décideurs, à tous niveaux, marchent sur la tête, incapables de comprendre ce que sont
les maux des services sous leur joug et des solutions à apporter pour avancer.

Tellement imbus d’eux mêmes et méprisants, ils ne sont pas en capacité d’écouter ou de comprendre qui
que se soit d’autre qu’eux mêmes, à plus forte raison quand les propositions viennent de moins gradé
qu’eux..

Jusqu’où cela ira-t-il et quand est-ce que cela va s’arrêter ?

L’UR UFAP UNSa Justice de Lyon en appelle à la responsabilité et au bon sens !

Il faut changer de paradigme et avancer vers un fonctionnement moins technocratique, moins
corporatiste et plus ouvert au dialogue.

Les méthodes déployées depuis quelques années montrent leur totale improductivité, ça ne fonctionne
pas, on ne peut pas gouverner d’en haut sans regarder un minimum en bas si ce qu’on a semé sert à
quelque chose ou pas.

La gronde sociale se manifeste de diverses manières pour le moment, tous les dirigeants, bâtis sur ce
modèle visant à penser qu’ils sont les seuls à détenir la vérité et que tous ceux qui disent le contraire sont
des gueux.

Cela pourrait finir par générer des réactions de cette « plèbe » qu’ils méprisent tant, en comparaison desquelles, 2018 pourrait n’avoir été qu’une petite répétition avant la grande représentation !

Il ne faut quand même pas oublier que c’est la rue qui dirige au final, et personne d’autre !!!

L’UR UFAP UNSa Justice de Lyon aura prévenu…

Pour L’UR UFAP UNSa Justice de LYON
Les secrétaires généraux
D. VERRIERE, F.ROUSSET
S.ROYERE, S.PERROT