LE HAVRE, le 07 juin 2025,
Malgré sa faiblesse, elle mettra un point d’honneur à mettre ses dernières forces pour nous faire défaut ou mettre le doute sur nos pratiques du terrain malgré le manque d’effectifs, de soutien et de repos.
Et pourtant, il a clairement reconnu cet acte immonde et dégradant !!
Et certains osent dire : « il a tout de même été sanctionné … »
Ceux qui tiennent ce discours n’ont manifestement jamais dû avoir l’uniforme souillé d’urine.
Que dire de cette décision méprisante de sanctionner de 11 jours de confinement, l’auteur de la « bousculade » qui finit au sol avec un agent.
Ce détenu, qui est placé en prévention par l’encadrement du bâtiment, mais, qui a le droit de participer à une réunion d’information en présence de d’autres détenus alors qu’il est mis en prévention au QD en attendant son passage en CDD.
C’est vrai qu’à la suite de tout cela, il pouvait bien retourner en cellule après avoir agressé un agent !
Monsieur le chef de détention, en prononçant de telles sanctions, vous salissez à votre tour l’uniforme que vous avez porté, du plus bas au plus haut des grades.
Ne signifie-t-il donc plus rien à vos yeux ?
Comment espérer incarner l’autorité et la crédibilité, quand ceux censés nous défendre nous méprisent ?
Vous auriez pu être un rempart, un soutien, un garant du respect de nos missions. Vous avez préféré détourner le regard.
Vous avez, ce faisant, renforcé ceux qui cherchent à nous écraser, à nous piétiner.
Peut-être 26 pour un « SCEAU DE MERDE » ??
Ne vous méprenez pas : vous n’êtes pas étranger au climat délétère qui règne dans notre détention. Vous en êtes un acteur central.
Libre à vous de vous glorifier auprès d’instances extérieures d’être le chef de détention… mais ici, votre posture est bien connue.
Cette ENIÈME décision à CONTRE-SENS, ne RESTERA pas sans réaction de notre part !
Au lendemain de cette CDD indigne, les agents, solidaires, ont décidé de faire déplacer l’astreinte de direction avant de prendre leur service.
Par cette action, notre organisation syndicale présente ce jour-là l’affirme : ce retard sera le DERNIER.
Mais par d’autres moyens, nous nous ferons entendre !
L’UFAP UNSa Justice félicite les agents victimes d’avoir su rester dignes et professionnels face à ce voyou.
L’UFAP UNSa Justice soutient pleinement les agents victimes dans leur démarche.
L’UFAP UNSa Justice continuera de se battre pour des moyens à la hauteur de nos missions et pour la reconnaissance de notre métier.
L’UFAP UNSa Justice salue l’engagement quotidien des agents, debout, solidaires, qui tiennent cette détention au prix de leur vie de famille.
Pour le bureau local UFAP UNSa Justice
Billy DORILAS – Marvin BAHADUR