Ce lundi 28 juillet 2025, en début d’après-midi, une nouvelle agression a terni un peu plus l’image idyllique que certains, ici même, voudraient donner du CPH Rennes/Vezin.

Deux agressions en quatre jours commises par des fêlés qui n’ont même pas leur place en détention normale, ce n’est plus le hasard !

Ces agressions à répétition (nous allions dire programmées !) sont dues à une volonté délibérée des hauts responsables du SMPR de laisser en détention normale des détenus qui relèvent de leurs compétences.

Le conflit larvé depuis l’ouverture du CPH Rennes/Vezin entre les deux directions (la nôtre et celle du smpr) pollue la situation et met en grand danger les Personnels Pénitentiaires.

Nous autres « les bleus », nous ne sommes pas armés pour gérer des individus relevant spécifiquement de la psychiatrie. À chacun son métier ! Certains individus devraient et doivent être pris en charge dans cette unité spécialisée. Problème, ils refusent de les prendre…

À l’UFAP Unsa Justice, et à l’image de l’ensemble de nos collègues de détention, nous en avons marre de cette guéguerre permanente.

Les hauts responsables du SMPR doivent s’interroger sur leurs comportements insensés qui mettent en danger permanent l’ensemble des Personnels.

L’UFAP Unsa Justice demande avec insistance l’arbitrage de Monsieur le Directeur interrégional. Il est le seul qui ne restera pas les deux pieds dans le même sabot. Lui, il prendra les bonnes décisions, ce dont ne semble pas être capable de faire notre direction.

Il y a urgence à protéger tous les Personnels de ces malades mentaux qui pourrissent nos détentions. Il y a urgence à remettre à leur place ces hauts responsables qui, en fait, ne sont responsables de rien. AH si, ils prennent le salaire, mais c’est tout…

Pour finir, l’UFAP Unsa Justice demande la plus grande fermeté pour les agresseurs de Personnels. Les priver de dessert, ce n’est pas suffisant, et on ne parle même pas du fameux « rappel à la loi » !

L’UFAP Unsa Justice apporte tout son soutien à nos valeureux collègues meurtris une nouvelle fois dans leurs chairs. Nous leur souhaitons un prompt rétablissement. Nous avons une pensée sincère pour leurs familles qui, elles aussi, subissent toutes ces sauvageries.

Pour le bureau local UFAP Unsa Justice 

Le secrétaire local Eric TOXE