Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

DEGOUTEZ-LES ENCORE PLUS !!!

Saran, le 26 janvier 2024

Le 15 janvier 2024 a été diffusée la note de service numéro 5 destinée à « répondre efficacement aux absences et retards chroniques impactant défavorablement le fonctionnement de l’établissement (…) »

Une nouvelle fois les penseurs locaux démontrent leur faculté à ne pas savoir adopter la bonne méthode pour résoudre les problèmes de manière EFFICACE !

Utiliser des voies et moyens biscornus, sous-entendre la malhonnêteté des personnels, instaurer la culture du flicage des collègues, institutionnaliser la délation entre collègues, préférer la menace de sanction à la quête des causes du problème, faire peser le poids de la poltronnerie hiérarchique sur le gradé PCI, tels sont les ingrédients de la potion magique des « gargamels » du CPOS pour gérer les absences et les retards.

Il est aberrant, qu’en guise de souhait de bonne santé pour la nouvelle année 2024, qu’il soit déterminé la sanction du droit à être malade donc en arrêt par une modification de planning ou de rythme de travail au retour de l’agent.

Il est aberrant que le gradé PCI soit chargé de fliquer les retards en tenant un registre puis en envoyant des mails pour dénoncer les personnels. Il semblerait que sa charge de travail est tellement ridicule qu’il faille lui confier ces tâches mesquines que ceux qui angoissent d’être d’ouverture n’assument pas de gérer.

Est-ce que dans un établissement où le management des personnels est fait sur la base du copinage ou de la carte syndicale, les gradés et officiers chargés du flicage seront impartiaux ?

Einstein disait : « Un problème sans solution est un problème mal posé. » La sanction réprime mais ne solutionne pas. Cette note n’apporte aucune solution au problème qui en est le sujet.

En effet, il faut être sensible au mal-être des personnels pour comprendre que si les agents sont absents ce n’est non pas parce qu’ils n’ont pas de conscience professionnelle mais parce qu’ils sont EPUISES !

Ils n’ont plus assez de temps pour se reposer à cause des rappels et quand ils sont de service, ils travaillent pour 4. Il ne faut pas être astrophysicien pour saisir que l’épuisement rend difficiles même les gestes simples du quotidien.

Une fois poser ce constat, vous comprendrez que ni la forme ni le fond de cette note ne vont dans le sens de la solution des questions des absences et des retards. Avant de chercher à sanctionner les agents, il est essentiel de lutter contre l’épuisement professionnel des personnels en allégeant leur charge de travail, en séquençant les mouvements, en valorisant leur investissement et en les manageant d’une manière équitable, impartiale et saine.

Le bureau local UFAP- UNSa Justice appelle une énième fois le chef d’établissement à mettre en œuvre une politique qui permettra à la communauté pénitentiaire du CPOS d’avoir une bonne santé physique et mentale pour s’investir pleinement dans leurs missions.

Le bureau local UFAP-UNSa Justice demande à ce que cette note de service soit annulée et remplacée par une note qui favorisera une gestion bienveillante des absences et des retards par le traitement de leurs causes.

Joseph PITA MUKUNA

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