Le 02 juillet 2025
Dans notre établissement, les agents tombent les uns après les autres…
Car ÉPUISES, DÉMORALISÉS et ABANDONNÉS !
A l’EPM on innove, un surveillant pour plusieurs postes. C’est ce qu’on appelle la poly-compétence imposée. Les postes restent vacants, les effectifs fondent sous la canicule mais le travail, lui, ne s’évapore pas. Un surveillant isolé, fatigué et livré à lui-même devant tenir plusieurs postes à la fois, devant faire face à des détenus toujours plus demandeurs, provocateurs, qui insultent et souvent violents. Quand les collègues sont humiliés, agressés ou bousculés dans leur dignité, c’est le grand «silence ». Aucune parole, aucun soutien, aucune reconnaissance de la direction.
Ici c’est L’EPM, il faut encaisser, ravaler et revenir le lendemain comme si de rien était.
Avec un tel management, l’EPM bat tous les records :
100% des chefs de poste absents!
Ici c’est L’EPM, il faut encaisser, ravaler et revenir le lendemain comme si de rien était.
Avec un tel management, l’EPM bat tous les records :
100% des chefs de poste absents!
Les surveillants et l’équipe d’encadrement peuvent s’effondrer, mais cela ne semble pas susciter plus d’attention : notre direction préfère détourner le regard.
Pourtant, les signes sont clairs :
- Équipes désorganisées.
- Agent seul et risques psycho-sociaux élevés.
- Tensions à répétition et Multiplication des incidents avec la population pénale.
Ce n’est plus un dysfonctionnement, c’est la politique des 3 singes :
Je ne vois rien, Je n’entends rien et Je ne dis rien !
Ici c’est l’EPM et c’est ici aussi que l’administration a abandonné les agents de terrain.
Le bureau local UFAP-UNSa Justice n’oublie pas que ce sont ces mêmes agents de terrain qui font tourner la boutique. Ce sont eux qui prennent et encaissent les coups tout en gérant le quotidien.
ET SURTOUT, CE SONT EUX QUE NOS DIRIGEANTS ABANDONNENT UN PEU PLUS CHAQUE JOUR…
Le bureau local UFAP-UNSa Justice