Le 3 Octobre 2025
Monsieur le Directeur,
Depuis plusieurs années, les personnels originaires des départements ultramarins nous signalent des problématiques préoccupantes concernant le versement de leur prime de vie chère lors de leurs congés bonifiés.
Il semblerait que certains bureaux des ressources humaines aient reçu des consignes pour ne pas verser cette prime pendant les congés, exigeant une preuve de départ à leur retour. En conséquence, l’indemnité est souvent versée avec un retard inacceptable : dans le meilleur des cas, deux mois après la période de vacances, et dans certains cas, presque un an plus tard.
Cette situation est d’autant plus complexe que la prime de vie chère a été instaurée précisément parce que la vie y est plus coûteuse qu’en métropole. Pourquoi, alors, ne pas verser cette prime pendant les congés bonifiés, comme c’est le cas pour d’autres personnels bénéficiant de dispositions similaires ?
Le problème est exacerbé par le fait que des arrêtés sont désormais signés par les agents eux mêmes avant leur départ. Ces documents stipulent clairement, en leur article 3, que « pendant son congé bonifié, l’agent perçoit, outre sa rémunération habituelle, l’indemnité de cherté de vie en vigueur dans le territoire du congé, suivant les taux les plus élevés applicables aux personnels recevant un même traitement. »
Il est déjà devenu un véritable parcours du combattant d’obtenir des congés bonifiés dans les délais
souhaités ; si, en plus, ces agents ne reçoivent pas ce qui leur est dû une fois sur place, la situation
devient intolérable.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à ma détermination à
faire entendre la voix de ces personnels.
Je vous demande instamment de rétablir la situation afin de garantir le respect de leurs droits.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
Respectueusement,
Pour L’UR UFAP UNSa Justice de LYON
Cédric ROCHIS