C’est avec stupéfaction que les personnels de la Maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne ont constaté le retour du détenu B………., transféré par MOS précédemment pour des faits graves de préparation d’agression à l’arme blanche sur des agents.
Ce retour, totalement incompréhensible, a immédiatement semé l’inquiétude parmi les personnels. Comment peut-on réécrouer un individu à l’endroit même où il projetait de passer à l’acte ? La justice a-t-elle eu connaissance de l’ensemble des éléments, notamment issus de CASIOPEE, avant de décider de cette affectation ?
Les agents ne sont pas des cibles, encore moins des trophées.
L’Administration Pénitentiaire a déjà été douloureusement frappé par de tels drames. Quelle est la logique derrière l’affectation d’un détenu aussi sensible sur la maison d’arrêt de Châlons ? Une simple question de proximité ? Un choix logistique pour éviter un matelas au sol ?
Faut-il vraiment attendre une agression pour réagir ?
Quels outils manquent encore à la justice pour empêcher le retour d’un individu sur les lieux d’une tentative d’acte criminel ?
Que vaut la sécurité des personnels !!!
Face à la gravité de la situation, la direction a pris la décision de placer le détenu à l’isolement, afin de protéger au mieux les agents ciblés. Cette mesure est salutaire… mais temporaire.
L’UFAP UNSa Justice de Châlons-en-Champagne exige le transfert immédiat de ce détenu vers un autre établissement.
Par ailleurs, le bureau local UFAP UNSa Justice demande que plus aucun détenu transféré par MOS ne soit réaffecté dans son établissement d’origine tant que des contentieux restent en attente d’être réglé.
La sécurité du personnel doit cesser d’être reléguée au second plan.
Le secrétaire local.