Encore un énième stop écrou décidé pour le quartier femmes de la maison d’arrêt de Nîmes. Encore une mesure de court terme, insuffisante, presque symbolique. Pendant ce temps, la réalité quotidienne empire :
300% de suroccupation, c’est le quotidien des personnels travaillant au sein du QF de la MA Nîmes une situation intenable pour les détenues comme pour les agents.
Une situation hors de contrôle
- Locaux saturés, conditions de détention indignes.
- Agents épuisés, en tension permanente, confrontés à des conditions de travail dégradées.
- Deux personnes en attente de réintégration depuis le quartier de semi-liberté… mais plus aucune place.
Nous sommes complètement bloqués, dans l’impasse la plus totale !!!
Les écrous sont déroutés… mais jusqu’à quand ?
Dérouter les nouveaux écrous vers d’autres établissements ne règle rien. Cela ne fait que déplacer le problème. Ce qu’il faut, c’est désencombrer la détention femmes de manière structurelle et durable et nous ne pouvons pas subir cette situation jusqu’à l’ouverture du DAC fin août !
Des transferts actés depuis plus d’un an
Quand on y regarde de plus près, on constate que des transferts vers des établissements pour peine sont validés depuis plus d’un an pour certains. Pourquoi ces transferts traînent-ils autant ? Pourquoi des transits en maison d’arrêt dans les établissements de destination ne sont-ils pas actés ? Le manque de fluidité est une violence de plus pour les détenues et un fardeau supplémentaire pour les personnels.
Nous exigeons :
- Le désengorgement immédiat du quartier femme.
- La mise en œuvre rapide des transferts actés vers les établissements pour peine.
- Un travail en lien avec les JAP pour affecter des « bons » profils courtes peines au sein du QSL sous exploité.
Nous ne pouvons pas continuer à travailler dans ces conditions.
Le quartier femmes de la MA de Nîmes est à bout. Il faut que ça bouge, et vite.)’ Nous exigeons :
- Le désengorgement immédiat du quartier femme.
- La mise en œuvre rapide des transferts actés vers les établissements pour peine.
- Un travail en lien avec les JAP pour affecter des « bons » profils courtes peines au sein du QSL sous exploité.
Nous ne pouvons pas continuer à travailler dans ces conditions.
Le quartier femmes de la MA de Nîmes est à bout. Il faut que ça bouge, et vite.
Le bureau local UFAP