MÉPRISER pour GOUVERNER…
Réorganisation Express, Respect en Option…
À Bois d’Arcy, la créativité administrative n’a décidément pas de limites. Dernière innovation en date : une réorganisation Surprise des Officiers, sans concertation, sans ménagement, et avec un Timing Parfait… à peine deux semaines pour tout encaisser. Une manœuvre brutale, menée avec la finesse d’un éléphant dans un couloir, qui révèle une chose : le Respect des Personnels n’est manifestement pas à l’ordre du jour…
L’ensemble des officiers voient leurs missions évoluer, parfois de manière brutale, sans que leurs qualifications ou compétences soient pleinement prises en compte. Ils se retrouvent ainsi affectés à des postes pour lesquels ils n’ont pas été préparés et doivent pallier les difficultés engendrées par ces choix de gestion. Une gestion des Ressources Humaines qui pourrait presque prêter à sourire… si elle ne traduisait pas un tel Mépris pour les Agents.
Au final, à Bois d’Arcy, ce n’est pas vraiment Incarville 33… Non, ici, on assiste plutôt à Intervilles 78, version pénitentiaire, avec des épreuves absurdes et des décisions tombées sans préavis. À moins qu’il ne s’agisse d’un « Koh-Lanta » administratif, où la sentence reste, bien sûr, Irrévocable… surtout lorsqu’elle est décidée depuis les sommets feutrés d’un bureau aux stores tirés, à bonne distance du tumulte quotidien et du bruit des clés.
Et cette fameuse réorganisation, tombée du ciel plus vite qu’un claquement de doigts… Va-t-elle Miraculeusement Épargner la Direction ? C’est une vraie question. Après tout, vu leur incroyable niveau de compétence, il serait presque insultant de les maintenir à Bois d’Arcy. Il serait grand temps qu’on les propulse là où leur génie pourra enfin s’épanouir : dans les hautes sphères de l’administration pénitentiaire ! Il ne faudrait tout de même pas brider de si brillants esprits en les laissant stagner parmi nous…
« Bois d’Arcy ? Trop petit pour eux. Trop modeste. Leur avenir est ailleurs, c’est une évidence… Reste à espérer qu’ils sauront trouver, eux aussi, le chemin de la mobilité éclair. »
Il serait peut-être temps que les principes de rigueur s’appliquent à toutes les strates de la hiérarchie et que les décisions cessent d’être prises dans les hauteurs déconnectées d’un quotidien que seules les équipes opérationnelles subissent de plein fouet.
Et puisque le Respect est à géométrie variable, notons aussi l’élégance avec laquelle l’Administration rend Hommage à certains. Peut-être ce second bouquet de roses était-il destiné à nos deux collègues d’Incarville, dont nous venons récemment de commémorer la disparition dans des circonstances aussi douloureuses que révoltantes ?
Hélas, il n’en est rien. Il s’agissait simplement d’une Requête formulée par nos pensionnaires. À croire que certains hommages sont réservés à des profils bien spécifiques… ou que la symbolique florale s’épanouit désormais à géométrie sélective.
Mais le Clou du Spectacle reste la situation laissée à la nouvelle Capitaine de classe supérieure. Seule aux commandes d’un Navire qui prend l’eau de toute part, sans équipage complet ni plan de navigation… mais avec une Foi Inébranlable dans le Déni. On imagine sans mal la scène : « Debout sur le pont, le regard droit, assurant que tout est sous contrôle, pendant que l’iceberg approche à vue. » On se croirait dans un Remake du Titanic, sauf que cette fois, même les Violonistes ont déserté…
À elle, tout notre Soutien. Parce que piloter une épave avec pour seule boussole des décisions venues d’en haut relève désormais de la « Mission Impossible ». Et à nous tous, personnels oubliés mais essentiels, tout notre courage : le bateau prend l’eau, certes, mais on continue de ramer. Faute de gouvernail, il nous reste le courage !
L’UFAP-UNSA Justice toujours présent pour les Agents
