Le 15 juin 2025, la maison d’arrêt de Limoges a été le théâtre d’une nouvelle agression. Cette fois, les événements ont eu lieu dans le quartier des mineurs, durant le service de nuit !
Lors de la ronde des feux, un mineur a intentionnellement bloqué son œilleton et a refusé de répondre aux sollicitations des agents. Accompagné du Piquet, le gradé de nuit a commencé à ouvrir la cellule, mais il a été immédiatement agressé avec violence !
Le mineur, qui avait visiblement prémédité une attaque, s’est précipité sur les collègues, portant notamment un violent coup de pied à la jambe du brigadier-chef.
En dépit d’une intervention rapide, l’individu a continué à se battre avec une extrême virulence, infligeant des blessures à plusieurs membres du personnel.
BILAN :
- Une surveillante avec un doigt fracturé
- Un collègue blessé au dos
Ce grave événement met en lumière, une fois de plus, l’atmosphère de tension intense et l’insécurité chronique qui caractérisent la maison d’arrêt de Limoges.
Avec un taux d’occupation de 253 % au quartier des hommes, 37 matelas au sol pour 58 cellules, la situation est explosive.
Si l’intervention avait eu lieu dans une cellule avec trois détenus, ou encore pire, dans un dortoir avec jusqu’à 6 détenus, elle aurait pu déboucher sur une véritable tragédie.
De ce fait, le bureau local UFAP UNSa Justice revendique plus que jamais:
- Le transfert immédiat de ce mineur à l’issue de sa peine de Quartier Disciplinaire.
- Un désencombrement urgent de l’établissement.
- Une refonte des organigrammes proportionnelle au taux de surpopulation carcérale, afin de garantir des effectifs en adéquation avec les besoins du terrain.
Le bureau local de l’UFAP UNSa Justice exprime son soutien sans faille aux collègues ayant été agressés et leur souhaite un prompt rétablissement.
