Un acte d’une extrême gravité s’est produit hier matin, à l’ouverture de la cellule d’isolement du détenu B., bien connu pour sa dangerosité, ses troubles psychiatriques et sa violence récurrente, s’est jeté sauvagement sur notre collègue de l’équipe QD/QI, armé un couvercle de boîte de conserve aiguisé, avec l’intention claire de l’égorger en lui portant plusieurs coups en visant la carotide. Cet acte était prémédité, l’individu attendait derrière la porte prêt à bondir sur le surveillant.

Grâce au sang-froid, au professionnalisme et à la réactivité exceptionnelle de nos collègues présents, l’agression a pu être contenue. L’auteur a été maîtrisé au sol avec l’aide du second agent de l’équipe QI-QD, évitant ainsi un drame irréversible.

L’alarme « homme mort », déclenchée par l’ICOM après la chute de notre collègue, n’a retenti qu’après 30 secondes. Un délai bien trop long pour une intervention d’urgence, mettant en évidence les failles du système d’alerte. Heureusement, les renforts ont pu intervenir rapidement malgré les limites du dispositif.

Le détenu a été placé au quartier disciplinaire, mais cela ne suffit pas, le bureau local exige :

• Le transfert immédiat du détenu B. vers un établissement adapté à son profil extrêmement dangereux.

• Une réévaluation urgente des dispositifs de sécurité, notamment des délais de déclenchement des alarmes.

• La reconnaissance des actes héroïques de notre collègue dont le courage et le professionnalisme forcent le respect.

Combien de drames faudra-t-il pour que notre sécurité soit enfin prise au sérieux ?
Ce n’est pas au personnel de payer le prix de l’inaction !