Ce 16 juillet, vers 15H25, le détenu S malheureusement connu pour ses problèmes de violence et de refus d’autorité, a tenté de tuer trois personnels avec un bout de vitre cassé d’une longueur de 30 centimètres !!!
Lors de l’ouverture de cellule en maison d’arrêt, cet agresseur a bondi sur le BGD Chef encadrement et deux surveillants. Il a fallu aux agents, du sang-franc et de la maîtrise dans leurs gestes professionnels pour éviter d’être blessés. Au vu de sa violence, il a été extrêmement difficile de le maitriser pour lui enlever les bouts de verre qu’il avait dans chaque main…Ce détenu, que tous les surveillants considèrent dangereux, avait encore dans sa poche ce lundi 14 un bout de miroir !!!
C’est bel et bien une tentative d’homicide qui a été évitée de peu Le bureau local UFAP UNSa exige des
sanctions disciplinaires et pénales à la hauteur de cet acte d’une violence inouïe, et réclame une reconnaissance officielle de l’administration pour les personnels ayant géré ce déferlement de violence avec professionnalisme.
La grogne monte, et elle est plus que justifiée !
Pour le bureau UFAP UNSa Justice de Longuenesse, la maison d’arrêt est devenue une véritable poudrière avec ses communautés qui ne s’intègrent pas entre elles et la surpopulation pénale qui ne cesse de croître. Les agents et l’encadrement doivent gérer à chaque instant des incidents en cellule, des bagarres entre détenus et des retours de détenus du QSL quasi chaque jour pour non-respect de leur aménagement de peine…
Trop, c’est trop !
À force de subir sans relâche la montée de la violence, le manque de moyens, et l’indifférence de l’administration, les personnels de la maison d’arrêt de Longuenesse n’en peuvent plus. Chaque jour, c’est la roulette russe ! Jusqu’où faudra-t-il aller pour que les alertes soient enfin entendues ? L’exaspération gagne du terrain, la tension est palpable, et la colère légitime des agents gronde.
L’UFAP UNSa Justice le répète : il est temps d’agir, avant qu’un drame irréversible ne survienne
