Hier, la décision a été prise de modifier les modalités de prise en charge du détenu S* au quartier disciplinaire, où il est maintenu jusqu’à lundi, date prévue de sa sortie.
À midi, l’équipe du QD a donc assuré la distribution du repas sans tenue d’intervention ni équipement de protection. Lors de cette distribution, aucun incident majeur n’a été signalé.
Mais le détenu, loin d’être déconnecté totalement de la réalité, a bien compris que l’équipe intervenait sans bouclier, sans casque, et donc sans visière : autrement dit, totalement exposée.
Une agression aussi sale que gratuite !!!!
Le soir, lors de la distribution du repas, celui-ci est déposé sur la table. Alors que le premier surveillant referme la grille, le détenu s’empare d’une barquette conservée d’un ancien repas et projette au visage du premier surveillant Alex une substance jaunâtre et fortement odorante : de l’urine.
Karim, agent de détention fraîchement arrivé au CP de VLM, recevra quant à lui des éclaboussures en guise de cadeau de « bienvenue » !!!
Une agression délibérée, programmée, ignoble et profondément humiliante !!! Une fois de plus, un agent est pris pour cible gratuitement et lâchement.
L’UFAP UNS Justice du CP de VLM dénonce fermement cette agression et salue le sang-froid et la résilience des professionnels qui, malgré tout, tiennent bon face à une violence qui s’ancre dans le quotidien.
L’escalade des incidents provoqués par notre « champion » S* est connue et ne peut plus être ignorée.
Ce détenu faisait partie des profils que notre organisation avait demandé de transférer en priorité lors du mouvement du 2 juillet.
Il n’y avait malheureusement pas besoin d’une boule de cristal pour prévoir cette escalade : son palmarès disciplinaire parle de lui-même.
L’UFAP UNSa Justice du CP de VLM exige des réponses claires : Pourquoi ce détenu est-il encore présent dans notre établissement ? Pourquoi les ouvertures et distributions s’effectuent-elles sans tenue d’intervention face à un individu capable d’attendre la moindre faille ? Combien d’agressions faudra-t-il encore avant que nos revendications soient enfin prises en compte ?
Le QD de VLM, comme l’ensemble de l’établissement, est saturé., les peines en différé s’accumulent, posant une vraie question :
Quel sens peut encore avoir la sanction, quand des détenus refusant de réintégrer montent au QD, pendant que d’autres, auteurs d’agressions avec des sanctions de 30 jours, redescendent en cellule… faute de place ?
L’UFAP UNSa Justice du CP de VLM dénonce une fois de plus le sous-effectif chronique en personnel, la surpopulation carcérale, et la perte totale de sens dans la gestion quotidienne de l’ordre et de la sécurité.
M. O secrétaire locale de L’UFAP UNSa justice du CP de VLM.