Le 28 août 2025, les agents chargés du contrôle d’accès du NCP ont découvert avec stupéfaction la livraison de palettes contenant principalement des bouteilles de vin.
Malgré l’absurdité d’un tel arrivage dans un établissement pénitentiaire, une cadre a confirmé qu’il s’agissait bien d’une livraison autorisée.
En réalité, la direction a validé en toute discrétion l’installation d’un nouveau concessionnaire dont l’activité consistera à préparer des « paniers gourmands ».
Résultat : entre 15000 et 20000 bouteilles de vin s’entassent dans cet établissement pénitentiaire présenté comme « sécuritaire ».
Comment l’administration a-t-elle pu autoriser une livraison massive de vin, de surcroît dans un établissement encore en phase de construction et en sous-effectif chronique ? Doit-on rappeler que la surveillance des ateliers n’est assurée que par deux agents, trois jours par semaine et par un seul le reste du temps.
En cas de troubles graves en lien avec cette présence d’alcool, Quien assumera la responsabilité ?
À force de décisions incohérentes, on se demande si la direction du CP de Gradignan gère un établissement pénitentiaire…
Peut-être que la direction nous expliquera encore que tout n’est pas « sous cloche », qu’il s’agit juste de quelques bouteilles de vin.
Privilégier l’emploi de personnes détenues au détriment de la sécurité collective est une faute.
L’UFAP UNSa Justice condamne fermement cette situation. Exposer inutilement les personnels à de tels risques est une preuve d’inconscience et de mépris.