Saran, le 20 juin 2025
Bien que depuis quelques années, le bureau local UFAP-UNSa Justice se soit placé au-dessus des guéguerres syndicales dans lesquelles se complaisent les esprits incultes, nous avons été stupéfiés le 19 juin 2025, à la lecture de la diatribe du syndicat patronal local.
Il est clairement du devoir d’une organisation syndicale de dénoncer des faits, des agissements, des méthodes ainsi que des décisions néfastes pour les personnels. Et il est parfois essentiel de le faire impitoyablement. Cependant, s’indigner sur la base d’une animosité est signe de manque de salubrité syndicale.
Depuis quelques jours maintenant, l’ours en peluche quitte son abri d’hivernage pour offrir un spectacle tels les forains de printemps. En effet, le syndicat patronal local, qui hiberne depuis l’hiver 2022, ne sort de son sommeil que pour attaquer, à tort ou à raison, toutes les personnes qui ne partagent pas leurs bassesses.
Dépassé par les événements, il essaye de s’accrocher et de s’approprier des alibis pour redorer le blason noirci par l’amateurisme et la fumisterie.
Faire du syndicalisme en tant qu’organisation de représentation des personnels majoritaire c’est prendre de la hauteur pour remédier à tous les maux des personnels sans FAVORITISME.
Le syndicalisme qui consiste à blasphémer et à invectiver les non-cartés et laisser les copains agir de manière malveillante en toute tranquillité est un procédé FOurbe mais surtout n’est pas RESPECTUEUX de ce noble mandat.
Parmi tant d’autres, les personnels du CPOS attendent les indignations de cette organisation sur les méthodes et décisions de leur copine DRH qu’elle accompagne au tribunal contre des syndicalistes.
Parmi tant d’autres, les personnels du CPOS attendent les indignations de cette organisation sur les manœuvres assimilables à une mafia de certains secteurs managés par ses copains.
Parmi tant d’autres, les personnels du CPOS attendent les indignations de cette organisation sur l’attribution d’un logement en NAS à une copine alors qu’elle n’exerce plus des fonctions lui octroyant cet avantage.
Parmi tant d’autres, les personnels du CPOS attendent les indignations de cette organisation sur le bilan désastreux des organisations de service et des rythmes de travail dont elle est « penseuse » et « chef d’orchestre ».
En tout état de cause, le bureau local UFAP-UNSa Justice est satisfait de voir le syndicat patronal local commencer ENFIN à s’indigner.
ESPÉRONS DÉSORMAIS QUE LEURS COPAINS NE JOUIRONT PLUS DE SON SILENCE ET QU’ILS SERONT LOGÉS À LA MÊME ENSEIGNE QUE LEURS CIBLES.
Pour le bureau local, Joseph PITA MUKUNA et Ali KERMICHE
