Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

Le désarroi de l’UDV !

Dans la nuit de dimanche à lundi, l’UDV a brillé par ses pensionnaires. Un détenu a volontairement obstrué son œilleton et a menacé de mettre le feu dans sa cellule si on ne lui apporte pas de suite du tabac. Il est insultant et monte la tête aux autres détenus afin de tous mettre le feu en même temps.

Après 10 minutes, le PCI reçoit plusieurs appels pour trois départs de feu. Deux équipes d’intervention
se forment, une avec les ARI et la second avec les tenues par-coups.
Quand les collègues arrivent sur les lieux, une importante fumée se dégage sur la coursive. Il y a des flammes qui jaillissent d’une cellule. Malgré les multiples injonctions des surveillants, le détenu refuse de sortir, les agents utilisent le RIA pour éteindre le feu. Ce voyou attend patiemment à la fenêtre pour éviter d’inhaler les fumées. Les collègues progressent dans la cellule pour sortir l’individu. Le détenu a lors insulté et porté des coups aux agents jusqu’à casser le masque ARI d’un collègue. Malgré la virulence, les collègues sont parvenus à l’extraire de la cellule, il sera maitrisé au sol sur la coursive et amener en cours de promenade.

Malgré cette première intervention, les collègues ont ensuite procédé à un contrôle des œilletons afin d’écarter tout autre départ de feu. C’est alors que l’un de ces pyromanes a interpellé les collègues en mettant le feu à un drap et en se retirant dans le fond de la cellule avec des armes artisanales à la main.
Il injure, menace, l’ordre est donné d’aller le chercher. L’intervention est risquée, le détenu agressif, il se
débat, porte des coups. Il sera finalement menotté et conduit au Quartier Disciplinaire.

Les individus de l’UDV ont pris tous les risques pour un problème de cantine.
Depuis quand devons-nous dépanner du tabac en service de nuit ?
Est-ce que l’UDV doit accepter tous les caprices de ses voyous afin d’éviter leurs crispations ?
Comment feront-ils après leur passage en UDV pour leur retour en détention ordinaire ?

L’UFAP UNSa Justice dénonce ces agressions qui mettent en danger les collègues.

L’UFAP UNSa Justice exige de l’administration que ces détenus soient durement sanctionnés lors de son
passage en CDD.

L’UFAP UNSa Justice apporte son soutien à nos collègues et a demandé à la direction que les agents soient félicités à la hauteur de leur professionnalisme.

Pour le bureau local UFAP UNSa Justice

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