Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

Centre de Détention de Villenauxe-la-Grande : Une réputation à corriger !

Chers collègues,

Depuis quelques années, notre établissement s’est fait attribuer une fausse étiquette.

Depuis l’ENAP, l’une des stigmatisations des plus méprisante est véhiculée. Au CD de Villenauxe-la-Grande, il y aurait de la « discrimination raciale».

Les déclarations sont sérieuses, susceptibles d’entraîner des poursuites… Surtout sans fondement, c’est ce qu’on appelle de la diffamation. À chaque intégration de stagiaire, les mêmes propos parviennent à nos oreilles.

« Tu es originaire des DOM-TOM, tu es métissé, rejoins-nous ! » C’est ce que l’on dit aux nouveaux affectés. Certain userait donc du communautarisme pour attirer les nouveaux. C’est indigne de  recourir à ce genre de comportement pour obtenir des adhésions. S’ils préfèrent la quantité, nous nous priorisons la qualité du travail.

Les nouveaux affectés se feraient aussi racoler de la sorte : « Si tu nous rejoins, tu seras titularisé puisque nous avons la majorité. » Il semblerait que certains se considèrent tout-puissants, pensant qu’ils peuvent contrôler tout et n’importe quoi. Pourtant, ce n’est pas la couleur de la peau qui  détermine si l’on est un professionnel compétent ou non, encore moins une couleur syndicale.

En 2025, le sujet du racisme serait-t-il toujours un sujet d’actualité ? On oserait encore dire à son collègue : « toi, tu es l’esclave de celui-là ! » HONTEUX !

Chers collègues, les modalités de qualification du racisme sont en partie façonnées par un discours dominant attribuant le statut de victime au minoritaire.  Au sein de l’administration pénitentiaire, il n’existe ni minorité, ni majorité. Tout n’est que BLEU, notre uniforme prévaut sur nos origines et notre couleur de peau.

Notre établissement illustre parfaitement la diversité culturelle. Nous comptons parmi nos agents des femmes et des hommes issus de toutes les régions de France, des territoires d’outre-mer et même des français issus de l’immigration récente ou ancienne. On en a toujours eu et on en aura toujours. Cependant, nous ne pouvons pas sauvegarder cette diversité, en adoptant une posture de                      victimisation ! 

Plutôt que de céder à ceux qui se posent en victimes à la manière de « Calimero », chers collègues, tournez-vous plutôt, vers un syndicat qui saura vous soutenir sans dévaloriser autrui, et surtout qui connaît parfaitement les réponses liées aux PSI et aux congés bonifiés.

Voilà un message fort de notre organisation syndicale l’UFAP UNSa Justice.

Prônons l’unité !

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