Pendant que certains font le buzz sur une pseudo tentative d’évasion, le bureau local UFAP UNSa Justice occupe le terrain et se démène pour que les personnels ne payent pas les frais de cet emballement médiatique.
Bien qu’il soit déconcertant de voir avec quelle facilitée le détenu « L » a réussi à arracher le barreaudage, nous savons tous pertinemment qu’il n’a pas tenté de s’enfuir et que le déroulée de cette histoire est bien différent de ce que certains peuvent bien en dire… Pour autant, au regard des images diffusées en boucle sur les différents JT, les conséquences de ce déballage médiatique ne se sont pas fait attendre…
DES RONDES HORAIRES AVEC CONTROLE DES ŒILLETONS, IMPOSÉES DÈS LA NUIT SUIVANTE !!!
En effet le soir même des premières annonces TV qui dévoilaient la fragilité des barreaudages, des rondes à l’œilleton toutes les heures en service de nuit, ont été ordonnées par la DAP afin que les détenus, ayant vu les images, n’aient pas la tentation de se faire la belle.
Afin d’éviter l’épuisement des collègues de nuit, l’UFAP UNSa Justice a réagi immédiatement. Après avoir contacté les services de la DAP et de la DI via les représentants régionaux, le bureau local s’est entretenu à plusieurs reprises avec la direction de l’établissement en vue d’alléger le dispositif mis en place. Dans un premier temps, la nuit suivante, le dispositif a été réduit à des contres-rondes et désormais à deux rondes extérieures. Nous avons par ailleurs réclamé qu’une solution technique soit trouvée dans les meilleurs délais afin de mettre un terme à ces rondes supplémentaires. (Installation de caméras supplémentaires, travaux sur la structure etc.).
LE PROTOCOLE PROPOSÉ EN CSA PAR NOTRE ORGANISATION DOIT MAINTENANT ÊTRE VALIDÉ PAR LA DI …
En effet, cet incident nous montre, une fois de plus, que nous ne pouvons plus gérer ce genre de détenu violent et imprévisible au sein de notre établissement, tant que le quartier disciplinaire sera en travaux. A ce titre, nous avions eu un « accord verbal » de notre direction lors du dernier CSA pour qu’en cas d’incident majeur, les détenus soient transférés dans la foulée.
Aujourd’hui, nous constatons que l’engagement n’a pas été tenu. Pourtant, si ce détenu avait été transféré dès le premier incident lors de la mise en confinement, nous n’en serions pas là aujourd’hui. En l’absence de QD, Il est donc impératif que ce protocole soit rédigé et validé par notre direction locale et interrégionale.
L’UFAP UNSa Justice tient à féliciter le personnel, qui malgré l’augmentation constante de la densité carcérale et les carences en ressources humaines, font preuve d’un très grand professionnalisme.
L’UFAP UNSa Justice continuera à tout mettre en œuvre pour que les personnels de la MA Douai puissent exercer leurs missions dans des conditions dignes et sécuritaires.
Le bureau UFAP UNSa Justice