Le 2 Mai, nos vaillants personnels pénitentiaires ont décidé de faire entendre leur voix, en se rassemblant devant les portes du CP. Ils sont venus nombreux exprimer leur harassement.
Certains ont dû annuler leurs activités avec leur marmaille, leur compagne ou leur compagnon, à la plage, à la montagne, à la rivière, décaler des rendez-vous, présents même en sortie de nuit… pour participer à la journée de mobilisation organisée par l’Intersyndicale UFAP-FO afin de dénoncer nos
conditions d’exercice : fatigue cumulée, surcharge de travail et manque de reconnaissance, manque d’effectif, manque de moyens et de sécurité, matraquage des agents.
Il fallait bien un peu de bruit pour se faire entendre.
Mais, surprise ! Pendant que nos collègues manifestaient leur mécontentement dans la rue, la directrice, quant à elle, a préféré prendre la poudre d’escampette… en randonnée, bien sûr. Peut-être qu’elle pensait que la marche en pleine nature allait lui donner des idées pour améliorer nos conditions ? Ou peut-être qu’elle voulait simplement éviter de croiser la foule en colère ? Quoi qu’il en soit, son absence lors des négociations a été perçue comme de la défiance et du mépris. Lors du mouvement sur le CP le Port le directeur avait soutenu ses troupes et a été présent sur le mouvement.
Nous ne sommes pas à l’école primaire, de vrais professionnels exercent sous votre autorité, nous méritons respect et considération. On oublie souvent que sans surveillants la prison ne tourne pas….
Notre engagement est sérieux, il est temps que nos voix soient entendues
pas seulement devant les portes mais aussi dans les bureaux où se prennent
les décisions.
Nous attendons dans les plus brefs délais un retour sur l’ensemble de nos revendications à commencer par cette infame note d’application sur la « garde d’enfant ».
le 03/05/2025 à Ste Clotilde
Le Bureau Local UFAP-CPSD